WOVENHAND
De retour du Roadburn, Wovenhand était attendu à Paris pour délivrer sa post-country (ou son punk-folk, à moins que ça soit du dark-rock) dans un Trabendo concentré et avide de partir en voyage rituel. À voir certains au premier rang ce fut tout à fait réussi, avec une setlist rentre-dedans, aussi lancinante que propice à la transe.
Cela dit, c’est un peu quitte ou double pour l’auditeur : soit il rentre complètement dans le trip et se laisse transporter dans un set linéaire mais enveloppant, soit il reste un peu sur sa fin par un léger manque de variété et de dynamique dans les tempos et les arrangements. On était tout à fait comblé en choisissant la première option.
À noter tout de même un très joli deuxième rappel d’Edwards seul avec sa mandoline, avec frissons inclus.
Maintenant, on attend toujours de voir comment la musique de Wovenhand sera accueillie au Hellfest mais on sait déjà qu’elle ne laissera pas indifférente.
MARRIAGES
Collègues de label de Wovenhand chez Sargent House, Marriages lorgne pas mal vers la musique de Chelsea Wolfe, avec une ambiance sombre et délétère hantée par les feulements d’Emma Ruth Rundle. Le rendu est séduisant mais pas toujours convaincant, la faute à des compositions qui manquent un peu de caractère.
(Merci à My Favorite et Kongfuzi Booking pour l’accréditation)